Le Pape partage sa douleur pour les victimes des inondations en Argentine
Vatican News
«J’offre de ferventes prières pour le repos éternel des personnes décédées» dans cette «catastrophe» écrit François dans un télégramme signé de l’hôpital Gemelli de Rome à Mgr Carlos Alfons Azpiroz Costa, archevêque de Bahía Blanca, au sud de la province de Buenos Aires. Seize personnes, onze femmes et cinq hommes, dont cinq demeuraient dans des résidences pour personnes âgées, ont perdu la vie dans les inondations qui ont frappé dans la nuit de jeudi à vendredi dernier la ville située non loin de l’océan Atlantique. Deux fillettes sont toujours portées disparues. L’équivalent d’une année de pluie s’est abattu sur Bahía Blanca en l’espace de quelques heures provoquant un «désastre naturel» comme défini par le Pape.
Le Saint-Père désire en outre faire sentir sa «proximité spirituelle à toute la population, suppliant le Seigneur afin qu’Il concède la consolation aux proches et à ceux qui souffrent en ce moment de douleur et d’incertitude et afin qu’Il soutienne par sa grâce tous ceux qui sont engagés dans la recherche des personnes disparues et dans le processus ardu de reconstruction des zones dévastées».
Dans la matinée de lundi, la Salle de presse du Saint-Siège avait déjà indiqué que François avait été tenu au courant de ce qu’il s’était passé dans son pays d’origine et qu’il avait exprimé sa proximité envers les victimes.
Proximité de l’Église argentine
La commission exécutive de la Conférence épiscopale argentine avait publié un message dès le 7 mars, partageant sa «douleur et l’incertitude» des habitants, demandant au Seigneur d’adoucir «l’angoisse de ceux qui ont été affectés de différentes manières» et de fortifier les volontaires venus en aide aux sinistrés. L’archevêque de Bahía Blanca, dès le 8 mars, s’était adressé aux fidèles de son archidiocèse, exhortant à créer «un refuge ensemble, en nous abritant dans une aide mutuelle et compatissante, un miracle qui émerge lorsque nous reconnaissons que nous sommes tous des frères et des sœurs dans le même bateau».
Mgr Azpiroz Costa soulignait dans les heures ayant suivi la brusque montée des eaux, avoir été frappé par «l’élan de solidarité» de toutes les personnes qui se sont mobilisées pour aider. «Dans les moments difficiles, la solidarité renouvelle notre lien d'humanité».
Si l’eau a baissé partout selon les autorités, les dégâts sont conséquents: routes fracturées, voitures enchevêtrées, boue omniprésente. Un millier de personnes sont encore hébergées dans des centres d’accueil. Dimanche, le président argentin Javier Milei a décrété trois jours de deuil national. La reconstruction coûtera environ 370 millions d’euros selon l’estimation du maire de la ville, Federico Susbielles.
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