L'Académie pontificale pour la Vie veut unir le monde face aux crises
Deborah Castellano Lubov – Cité du Vatican
L'Assemblée générale 2025 de l'Académie pontificale pour la Vie, qui se concentre sur le thème «La fin du monde? Crises, responsabilités, espoirs», se tient du 3 au 5 mars à l'Institut pontifical patristique Augustinianum à Rome. Ce lundi 3 mars, une conférence de presse a présenté dans la conférence internationale, qui réunit des lauréats du prix Nobel, des astronomes, des physiciens, des biologistes, des paléoanthropologues, des théologiens et des historiens.
Alors que le Saint-Père a envoyé un message aux participants, réaffirmant l’importance du multilatéralisme, Mgr Paglia a évoqué le contexte de prise de conscience croissante d'une sorte de «polycrise», déjà relevé par le Pape François dans le passé. Le président de l'Académie pontificale pour la Vie a estimé que face aux réalités dramatiques qui menacent la planète et risquent même de nous «submerger», la solution pour combattre ce phénomène est que tout le monde s'unisse.
Une abondance de possibilités
La professeur Katalin Karikó, lauréat du prix Nobel de médecine en 2023, s'est réjouie de cette rencontre, observant que, surtout au milieu de tout ce qui se passe dans le monde, il y a tant de points communs qui permettent aux scientifiques et aux experts d'accomplir ensemble des réalisations significatives. Elle a estimé qu’ensemble, les solutions peuvent être trouvées et appliquées
De son côté, le professeur italien Guido Tonelli a réfléchi à l'évolution de la science et de la technologie au fil du temps et à la façon dont nos vies ont «radicalement changé». Il a noté que, malgré une série de risques, les avancées technologiques offrent une abondance de possibilités et de développements pour l'humanité.
De plus, le professeur Henk ten Hav, de l'université Anáhuac de Mexico a présenté une perspective éducative, notant que des études montrent que de nombreux jeunes sont très pessimistes quant à l'avenir. Dans ce contexte, il a souligné que l'éducation a un rôle clé à jouer pour apporter une solution à cette perspective pessimiste, qui, a-t-il noté, n'est pas un phénomène nouveau.
Des soins palliatifs périnataux en Ukraine
Enfin, la religieuse ukrainienne Giustina Holha Holubets, a parlé de son expérience en tant que psychologue clinicienne au Centre médical de génétique de Lviv, et en tant que présidente de l'ONG «Perinatal Hospice - Imprint of Life». Bien qu'elle reconnaisse que certains diagnostics prénataux reflétant des défauts congénitaux et héréditaires conduisent souvent les médecins à avorter, il y a néanmoins des couples qui décident de ne pas avorter et de poursuivre la grossesse.
L'ONG «Perinatal Hospice - Imprint of Life» est devenue une ressource importante pour tous ces couples ukrainiens qui se trouvent dans cette situation en fournissant des soins palliatifs périnataux en Ukraine, a-t-elle expliqué. Après avoir commencé son activité en 2013 et opéré à Lviv depuis 2017, l'organisation a étendu ses activités à d'autres villes d'Ukraine pour aider les parents et leurs enfants en phase terminale avec des soins hautement qualifiés.
Au cours de la dernière décennie, sur la base de l'expérience de nombreux pays, sœur Giustina a déclaré qu'elle avait constaté une prise de conscience accrue du fait que l'hospice périnatal offre aux enfants un lieu d'amour véritable, dans lequel un groupe de professionnels apporte son soutien aux parents et aux proches jusqu'à la naissance de l'enfant. Elle a expliqué que grâce à ce travail et à cet engagement, ces couples se voient offrir l'assistance appropriée aux niveaux médical, psychologique, social et spirituel.
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