Les fidèles prient pour le Pape et pour ceux qui souffrent
Edoardo Giribaldi - Cité du Vatican
«N'oubliez pas de prier pour moi». Cette invocation simple, mais riche de sens, résonne depuis le début du pontificat de François. Vendredi soir encore, elle parlait au cœur des fidèles, venus nombreux sur la place Saint-Pierre pour prier, tissant espérance et dévotion entre les grains du Chapelet.
Une prière que le Souverain pontife garde dans son «cœur», avec le désir qu'elle aille au-delà de lui-même, en s'élevant «aussi pour tous ceux qui, en ce moment particulier du monde, dramatique et souffrant, portent le lourd fardeau de la guerre, de la pauvreté et de la maladie. Il s'unit à eux dans la prière». C'est ce qu'a rappelé le cardinal Víctor Manuel Fernández, préfet du dicastère pour la Doctrine de la foi, qui a dirigé la veillée de prière «pour la santé du Saint-Père François», précisément sous le regard de la Mère de l'Église, dont l'icône préside également ce moment de prière nocturne.
La prière du peuple de Dieu
Cardinaux, prêtres, religieux, religieuses, fidèles laïcs venus des quatre coins du monde -on aperçoit un chapelet à côté d'un drapeau brésilien-, quelques jeunes: le peuple de Dieu, dans ses multiples nuances, élèvent leur voix vers Dieu dans une unique mélodie de foi, en méditant sur les Mystères douloureux.
La lumière de l‘espérance
Du passage de l'Évangile au Notre Père, en passant par les dizaines de ‘Je vous salue Marie’, la prière alterne avec des silences emplis de dévotion. Les yeux fermés, absorbés, ou ouverts, fixés sur l'icône mariale, dont la lumière semble embrasser les fidèles dans une seconde étreinte, après celle, solennelle et majestueuse, de la Colonnade du Bernin. Le Christ devant Pilate, la flagellation et le couronnement d'épines, jusqu'au Calvaire et, enfin, jusqu'à la croix. La contemplation de la douleur se reflète dans la nuit romaine, où l'obscurité cède la place à la «bienheureuse espérance», invoquée avant la prière finale: Oremus pro Pontifice. Cette espérance est lumière, comme le reflet doré sur la façade de Saint-Pierre, ou comme la lueur des torches que les fidèles tiennent dans leurs mains. C'est le «but» vers lequel les fidèles marchent «ensemble», idéalement unis même lorsque, après avoir terminé le chapelet, chacun reprend le chemin du retour.
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