Le cardinal Parolin opposé à l'expulsion des Palestiniens de Gaza
Vatican News
Proche-Orient et Ukraine ont été parmi les thématiques abordées par le cardinal Pietro Parolin en marge de l’anniversaire de la signature des Accords du Latran, commémoré lors d’une réception à l’ambassade d’Italie près le Saint-Siège, jeudi 13 février, en présence notamment du président de la République italienne, Sergio Mattarella, et de la président du Conseil, Giorgia Meloni.
La solution à deux États, toujours d’actualité
Le Saint-Siège est toujours attentif à ce qui se passe à Gaza. La population palestinienne doit pouvoir rester sur sa terre: «Pas de déportation et c'est un point fondamental», a déclaré le cardinal Parolin en marge de la cérémonie. «Quelqu'un a fait remarquer, du côté italien, que cela créerait des tensions dans la région. Les pays voisins ne sont pas disposés, nous avons entendu par exemple le roi de Jordanie récemment dire “non”». La solution, continue le cardinal, «est celle des deux États parce que cela signifie aussi donner de l'espoir aux gens». Le ministre italien des affaires étrangères, Antonio Tajani, a souligné pour sa part que la situation peut évoluer, tout en observant qu'il existe quelques lueurs d'espoir positives pour avancer: «Nous faisons tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir la consolidation de la trêve, et je veux donc espérer que les otages seront libérés».
Une paix juste en Ukraine
Sur l'Ukraine, la diplomatie progresse, à la lumière également du récent appel téléphonique entre le président américain Donald Trump et son homologue russe Vladimir Poutine. Le cardinal Parolin a réaffirmé qu'«une paix juste est nécessaire» et qu'il y a «beaucoup de mouvements, beaucoup de lueurs». «Nous espérons, a-t-il ajouté, que tout ça se matérialisera et nous espérons que nous pourrons arriver à une paix qui, pour être solide, durable, doit être une paix juste, impliquer tous les acteurs qui sont en jeu et prendre en compte les principes du droit international et les déclarations de l'ONU. Tout ce qui est proposé est utile parce qu'il faut mettre fin à ce carnage». Antonio Tajani, de son côté, a souhaité que l'Union européenne et l’Ukraine soient directement impliqués dans les futures négociations.
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