Jubilé des diacres: 6 000 pèlerins attendus à Rome

Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican

Étymologiquement, diacre signifie «serviteur». C’est une rencontre d’environ 6 000 fidèles dont 4 000 «serviteurs» qui se tient à Rome à partir de ce vendredi 21 février, pendant trois jours. Ces diacres viendront d’une centaine de pays à Rome pour ce pèlerinage jubilaire, des États-Unis, de la France, du Brésil, mais aussi de l’Inde, du Cameroun ou de l’Australie. Toutefois le «Serviteur des serviteurs de Dieu», le Pape François, ne sera pas présent: il est hospitalisé depuis une semaine à l’hôpital Gemelli de Rome. 

Une veillée de prière

Cet événement débutera ce vendredi dans 12 églises de Rome avec une prière commune à 15h30, avant différentes conférences, sur le thème «Signes concrets d'espoir dans le ministère diaconal».

Samedi matin, les participants au Jubilé pourront passer la Porte Sainte de la basilique Saint-Pierre, l’une des conditions pour recevoir l’indulgence plénière accordée lors du Jubilé 2025, tandis qu’une conférence sur le rôle des diacres dans l’Église synodale se tiendra dans l’Auditorium de la Conciliazione, de 9h30 à 13h. Pour conclure la journée, une veillée de prière sera proposée dans la salle Paul VI au Vatican.

Le dernier jour, dimanche 23 février, 23 diacres seront ordonnés au cours d’une messe dans la basilique Saint-Pierre présidée par le pro-préfet du dicastère pour l’Évangélisation, Mgr Rino Fisichella.

Devenir pèlerins d'espérance

«Ce Jubilé pourra ainsi renforcer notre foi pour aller encore plus vers les autres et aux périphéries», espère François Fayol, diacre du diocèse de Créteil, qui participe au Jubilé comme organisateur avec le Comité national du diaconat en France (CND).

Ces trois jours à Rome seront un temps de rencontre, de prière et de ressourcement pour les 4000 diacres et leurs familles. «Porteurs de ce que nous avons dans le cœur, avec la charité, la liturgie et la Parole, laissons-nous surprendre par la manière dont nous deviendrons davantage pèlerins d’espérance, ici, à Rome, puis à notre retour», encourage de son côté Mgr Bertrand Lacombe, évêque accompagnateur du CND.