Léon XIV prie pour les victimes des inondations en Asie du Sud-Est

Devin Watkins – Cité du Vatican

Plus de 1 500 personnes ont été tuées ces derniers jours dans plusieurs régions d'Asie du Sud-Est en raison d'inondations et de glissements de terrain catastrophiques. Le bilan actuel s'élève à 883 morts en Indonésie, 486 au Sri Lanka, 185 en Thaïlande et 3 en Malaisie.

Ce dimanche, Léon XIV a prié pour les victimes de cette catastrophe naturelle et les familles qui pleurent leurs proches. S'exprimant après la prière de l'Angélus, le Pape a exhorté la communauté internationale à montrer des signes concrets de solidarité par le biais de l'aide humanitaire. «Je suis proche des peuples d'Asie du Sud et du Sud-Est, qui ont été durement éprouvés par les récentes catastrophes naturelles», a-t-il affirmé. «Je prie pour les victimes, pour les familles qui pleurent leurs proches et pour tous ceux qui apportent leur aide. J'exhorte la communauté internationale et toutes les personnes de bonne volonté à soutenir nos frères et sœurs de ces régions par des gestes concrets de solidarité.»

La solidarité de l'Église locale

Les équipes d'urgence continuent d'aider les personnes touchées par les inondations de la semaine dernière. De nombreux villages au Sri Lanka et en Indonésie restent ensevelis sous la boue et les débris, et environ 900 personnes sont toujours portées disparues dans les deux pays.

En réponse à cette situation, les frères capucins du nord de Sumatra, en Indonésie, ont accueilli dans leurs monastères des familles déplacées par les inondations. S'adressant à l'agence de presse vaticane Fides, le père Yoseph Norbert Sinaga, supérieur provincial de la province des frères capucins à Sibolga, a déclaré que le pire était passé, mais a ajouté que l'urgence humanitaire venait de commencer en raison du nombre important de personnes sans abri.

De nombreuses personnes ont été tuées dans le diocèse de Sibolga après les pluies torrentielles causées par le cyclone tropical Senyar. «Nous souffrons actuellement d'un manque d'eau et d'électricité, mais c'est surtout le manque d'eau potable qui pose un grave problème», a déclaré le père Sinaga. «Même dans nos monastères, nous n'avons pas d'eau et devons aller la chercher dans les sources de la forêt.» «Nos frères et sœurs ont besoin d'une aide immédiate», a enfin demandé le frère capucin. «Plus tard, nous essaierons également de les aider à reconstruire leurs maisons.»