De retour de Turquie et du Liban, le Pape assure que «la paix est possible»
Delphine Allaire – Cité du Vatican
Il y a une semaine, pour le premier dimanche de l’Avent, jour de la saint André, patron du monde orthodoxe, le Pape Léon XIV prenait part à une divine liturgie, à Istanbul, aux côtés du patriarche Bartholomée. Un des nombreux moments d’unité partagés durant l’étape turque de son premier voyage qui fait écho à un anniversaire d’importance ce dimanche 7 décembre. Les soixante ans de la Déclaration commune entre le Pape Paul VI et le patriarche Athénagoras, qui mit fin aux excommunications réciproques. C’était le 7 décembre 1965. «Rendons grâce à Dieu et renouvelons notre engagement sur le chemin vers la pleine unité visible de tous les chrétiens», a souhaité Léon XIV ce dimanche en en faisant mémoire.
Avant de remercier le peuple libanais, l’évêque de Rome s’est aussi adressé à la petite communauté catholique de Turquie: «À travers un dialogue patient et le service aux personnes qui souffrent, elle témoigne de l'Évangile de l'amour et de la logique de Dieu qui se manifeste dans la petitesse.»
La foi et l'enthousiasme des Libanais ont réconforté le Pape
La visite apostolique au pays du cèdre pour sa part «a réconforté» le Pape, confie-t-il ce dimanche. «J'ai rencontré des personnes qui annoncent l'Évangile en accueillant les personnes déplacées, en rendant visite aux prisonniers, en partageant leur pain avec ceux qui sont dans le besoin. J'ai été réconforté de voir tant de gens dans la rue qui me saluaient et j'ai été ému par la rencontre avec les proches des victimes de l'explosion dans le port de Beyrouth», se souvient Léon XIV, heureux que le Liban «continue d'être une mosaïque de coexistence» selon les nombreux témoignages qu’il a reçu en ce sens. Venu en pasteur et en pèlerin, le Pape américain a enfin livré une confidence: «Les Libanais attendaient une parole et une présence de consolation, mais ce sont eux qui m'ont réconforté par leur foi et leur enthousiasme!»
Pour ainsi résumer la sève essentielle de sa venue au Levant: «Ce qui s'est passé ces derniers jours en Turquie et au Liban nous enseigne que la paix est possible et que les chrétiens, en dialogue avec les hommes et les femmes d'autres confessions et cultures, peuvent contribuer à la construire.» «Ne l’oublions pas: la paix est possible», a-t-il répété.
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