L’amour «fou» des confréries pour Dieu porte des fruits

Jean-Charles Putzolu – Cité du Vatican

«J’avais un peu peur quand on m’a dit que vous veniez», dit François à ses hôtes non sans une pointe d’ironie en accueillant les membres de la Commission exécutive du II Congrès international des confraternités et de la piété populaire samedi matin à la maison Sainte-Marthe, accompagnés par l’archevêque de Séville, Mgr José Ángel Salz Meneses. François est revenu sur le message adressé en mai 2024 aux confréries qui préparaient leur congrès de Séville qui s’est tenu du 4 au 8 décembre. Il les avait traités de «fous», de «fous d’amour» pour Dieu.

Une fructueuse folie

Cette folie cependant porte des fruits, et notamment un refuge pour les sans-abris ouvert récemment au pied de la cathédrale de Séville. L’initiative est saluée par François comme «un fruit de la charité», tout en souhaitant que «les battements d’un cœur aimant» puissent se faire entendre et aider «ceux qui sont accueillis» à reconnaître à nouveau «la dignité unique de chaque personne».

Le Souverain pontife invite les confraternités à porter le témoignage de leur «amour débordant» pour Dieu au sein des familles, comme «une prière qui arrive jusqu'aux larmes, parce qu'elle vient du cœur»; à témoigner «devant le tabernacle», «au chevet des malades» et «auprès des personnes âgées».