Le Pape exhorte les séminaristes à se munir du «casque de l'espérance»
Myriam Sandouno – Cité du Vatican
Formateurs et séminaristes du grand séminaire de Saint Pélage, situé dans la ville andalouse de Cordoue en Espagne, ont été accueillis ce vendredi 17 janvier par le Pape François, dans la salle Clémentine du Palais apostolique. Mettant l’accent sur l’espérance dans son intervention, le Saint-Père a indiqué que sur le chemin de la vie, l’on peut «identifier l'espérance, comme les signes qui nous indiquent le chemin».
Tout d’abord, «le premier signe est la direction vers le ciel, vers la rencontre ultime avec Jésus». Et «non vers les premiers lieux, vers les lieux les plus confortables», a ajouté François: «ce sont des impasses», à ne pas emprunter, pour éviter de «marcher à reculons avec fatigue et honte».
La persévérance sur le chemin du Seigneur
Ensuite, le deuxième signe, «ce sont les dangers du chemin», a fait remarquer l’évêque de Rome à ses hôtes pèlerins de l’espérance, qui viennent d’un beau lieu portant le nom de Saint Pélage, et qui occupe l'ancien site du champ des martyrs. Et «comme l'a fait alors ce saint enfant, au milieu de la douleur d'une guerre, de la cruauté la plus indigne des êtres humains», a poursuivi François, «armés du casque de l'espérance, on peut rendre témoignage, persévérer sur le chemin du Seigneur, convaincus que Jésus vous soutiendra toujours et vous donnera aussi la force d'être des semeurs d espérance».
L’espérance en Jésus
Enfin, le troisième signe est celui des «zones de restauration» spirituelle. À travers ce pèlerinage qu’effectuent ces séminaristes et encadreurs à Rome, qui les conduits à franchir la Porte Sainte ou à visiter les tombes des apôtres, le Pape François fait observer qu’il y a ce besoin de «sentir la présence de Celui qui est notre seule espérance, Jésus».
Le Christ «se présente à nous comme Maître, comme Seigneur, il se donne à nous comme nourriture dans sa Parole et dans l'Eucharistie, il nous abrite quand nous sommes au milieu de la route, il nous accueille quand la fatigue nous gagne et qu'il faut s'arrêter pour faire une pause». Puis de préciser: «sans cette espérance, se mettre en route serait une folie, mais en nous confiant à Lui, nous ne doutons pas d'arriver au port désiré». Le chemin de Jésus, mène à la Jérusalem céleste en passant par la Jérusalem terrestre, embrassé par la croix et soutenu par une myriade de Cyrénéens, a expliqué le Saint-Père. C’est «un chemin sur lequel on ne peut avancer seul, mais en communauté, en guidant, en défendant, en assistant et en bénissant ceux que le Seigneur nous a confiés», a conclu le Pape.
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