«La guerre est ignoble, elle est le triomphe du mensonge», dénonce François

Delphine Allaire – Cité du Vatian

L'Ukraine martyrisée, la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie et le Soudan ont été spécifiquement au cœur de l’appel du Pape en ce vendredi de la Toussaint au Vatican.

La guerre ou l'apothéose de la fausseté

Répétant que «la guerre est toujours une défaite, toujours», François a ajouté combien elle est méprisable, «parce qu'elle est le triomphe du mensonge, de la fausseté». «On cherche le plus grand intérêt pour soi et le plus grand dommage pour l'adversaire, en piétinant les vies humaines, l'environnement, les infrastructures, tout; et tout cela déguisé avec des mensonges», a-t-il déploré, pensant tout particulièrement aux souffrances des innocents. Et le Pape de citer aujourd’hui comme il y a deux jours après l’audience générale «les 153 femmes et enfants massacrés ces derniers jours à Gaza». «150 innocents abattus. Quel est le rapport avec les enfants?» interrogeait François mercredi 30 octobre.

Le nord et le centre de l’enclave palestinienne ont été visés ce vendredi par des frappes meurtrières. Le sud et l’est du Liban continuent aussi d’être bombardés, les sites antiques de Tyr et Baalbek classés à l’Unesco sont menacés de destruction. 60 000 habitants du nord d’Israël ont été eux déplacés par les tirs de roquettes du Hezbollah contre l’État hébreu.

L'eucharistie, prière la plus efficace

«N'oublions pas que l'eucharistie est la prière la plus grande et la plus efficace pour les âmes des défunts», a déclaré le Pape toujours après l’Angélus. Ce samedi 2 novembre, commémoration tous les fidèles défunts, le Successeur de Pierre célèbrera la messe au cimetière du Laurentino à Rome. Il invite ceux qui le peuvent à prier sur la tombe de leurs proches. «Je souhaite à tous une bonne fête en compagnie des saints», a-t-il conclu.