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Manifestations à Juliaca Manifestations à Juliaca 

Condamnation des violences de Juliaca par les évêques péruviens

Les évêques péruviens ont condamné les violences qui ont éclaté à Juliaca ce lundi 9 janvier et ont déploré la mort de 17 personnes au cours de manifestations. La crise politique au Pérou ne faiblit pas et l’épiscopat appelle les Péruviens à ne pas sombrer dans un gouffre institutionnel.

17 morts et une trentaine de blessés : c’est le dernier bilan des affrontements qui ont eu lieu ce lundi 9 janvier entre les forces de l’ordre et des manifestants qui réclamaient le départ de la présidente Dina Boluarte, selon les autorités de Juliaca, dans le sud du Pérou dans la région aymara de Puno. Ces violences ont été condamnées par les évêques du pays qui regrettent que ces derniers événements se soient produits après «la dénaturalisation du droit de manifester, en recourant à l'illégalité» et à cause de «l'usage excessif de la force». «Les deux situations sont à condamner et, dans les deux cas, les responsables doivent être rapidement identifiés» précisent-ils.

«Nous ne pouvons pas laisser le Pérou être détruit par nos propres actions ni le laisser tomber dans un gouffre institutionnel» s’insurgent-ils, demandant au gouvernement de mettre fin à la violence, à la justice d’enquêter et de punir les responsables de ces décès et au Congrès de prendre les décisions favorisant le retour de la paix sociale.

Les affrontements à Juliaca ont eu lieu quand environ 9 000 personnes se sont approchées de l’aéroport pour s’en emparer, provoquant la réaction des forces de police. Elles réclamaient le départ de la présidente Boluarte et de nouvelles élections présidentielle et législatives, qui ont déjà été avancées de 2026 à avril 2024. Depuis le début des protestations qui ont suivi la destitution de l’ex-président Pedro Castillo le 7 décembre dernier, 39 personnes ont perdu la vie au cours de violences.

La région de Puno, frontalière avec la Bolivie, est l'épicentre des protestations dans le pays. Une grève illimitée y a lieu depuis le 4 janvier. Il s'agit également du point de départ d'une marche organisée par plusieurs collectifs de citoyens et de paysans, dont l'arrivée dans la capitale Lima est prévue aux environs du 12 janvier.

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10 janvier 2023, 12:36
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