En Suisse, un festival chrétien pour «faire un premier pas dans la foi»
Jean-Benoît Harel – Cité du Vatican
«C’est un festival créé par des jeunes, pour des jeunes», précise tout de suite Romain Barras, jeune étudiant de 21 ans. Il est président du festival «Open Sky» («Ciel ouvert») qui s’est déroulé ce samedi 5 avril à Sion, capitale du canton du Valais en Suisse.
Environ 1000 jeunes, entre 16 et 30 ans ont participé à cet événement qui se déroule tous les deux ans depuis une dizaine d’années. «Cette année, nous avons changé de lieu», précise Romain Barras, car le festival s’est installé sur le campus de l’église du Sacré-Cœur à Sion. Mais l’objectif reste le même: «permettre aux jeunes de découvrir ou redécouvrir la foi».
Pour ce faire, un programme très varié a été imaginé car, souligne Romain Barras, «la première expérience avec le Seigneur, elle peut se faire lors de l’adoration ou du concert de louange, mais également en discutant avec un bénévole au coin du bar». Ainsi, divers ateliers et tables-rondes étaient prévus, un spectacle d’humour et une soirée DJ «années 80», mais également un concert de louange du groupe lyonnais Collectif Pierre, l’adoration perpétuelle, la possibilité de se confesser et une messe «ultravitaminée». «Une messe remplie de joie, avec des beaux chants, de la belle musique», explique l’étudiant en histoire-géographie, qui a pris la responsabilité de ce festival après avoir participé aux Journées mondiales de la Jeunesse à Lisbonne à l’été 2023.
«On a une béquille sur laquelle s'appuyer»
«On a envie de sortir du cliché que les cathos sont des gens coincés qui prient toute la journée dans une grotte. On fait vraiment la même chose que les autres, mais on a une béquille sur laquelle s'appuyer. On a du sens dans notre vie», explique le président du festival, également engagé dans les groupes «Déjeune qui prie», des rencontres deux samedis par mois de jeunes pour prier les laudes et déjeuner ensemble (ou petit-déjeuner).
L’espoir du jeune homme est que les jeunes présents pourront repartir avec des idées pour continuer à vivre leur foi au quotidien et avec d’autres. Malgré la baisse de pratique religieuse dans le pays des Helvètes, Romain Barras garde l’espérance: «Il y a de plus en plus de jeunes dans ma région qui se posent des questions sur le sens de la vie et qui me posent des questions sur ma foi».
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