Recherche

Politique de cookies
Le portail Vatican News utilise des cookies techniques ou similaires pour faciliter la navigation et garantir l'utilisation des services. En outre, des cookies tiers, techniques et d'analyse, peuvent être utilisés. Pour en savoir plus, cliquez ici. En fermant cette bannière, vous consentez à l'utilisation de cookies.
J'ACCEPTE
CHAPELET EN LATIN
Grille Podcast
Manifestation contre l'avortement en Argentine, en août 2018 Manifestation contre l'avortement en Argentine, en août 2018 

Dans leur message de Noël, les évêques argentins s’élèvent contre l’avortement

En Argentine, plus d'un an après l'échec de la légalisation de l’avortement au Sénat, le débat sur l'IVG est loin d'être clos. Le Ministère de la santé a publié ces jours-ci de nouvelles directives concernant les avortements dépénalisés. L’épiscopat du pays s’insurge contre ces mesures.

«En communion avec tant de croyants et tant de citoyens de bonne volonté, nous attendons la révocation du protocole sur l'avortement», déclarent les membres de la Conférence épiscopale d'Argentine (CEA) dans un message diffusé à l'occasion de Noël, au titre évocateur: “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné” (Is 9,5).

Dès l'âge de 13 ans

Les évêques se réfèrent à l’ILE, autrement dit au protocole d'interruption légale de grossesse mis en œuvre par le Ministère national de la santé. Ce protocole vise à autoriser l'avortement à 13 ans, y compris sans le consentement des parents, et à introduire de nouveaux médicaments pour l'avortement, comme la mifépristone.

Actuellement en Argentine, l'avortement n'est légal qu'en cas de viol ou lorsque la santé de la femme est en danger. Les nouvelles mesures visent en revanche à le légaliser de façon généralisée, malgré le vote “contre” du Sénat en août 2018. Les évêques argentins sont donc inquiets face à ce qu’ils définissent comme une mesure «inappropriée». Ils réaffirment que les citoyens sont «en faveur de la dignité et de la valeur sacrée et inaliénable de la vie», contrairement à ce qu’un tel protocole pourrait laisser entendre.

L'absence de débat pointé du doigt 

Les évêques expliquent aussi que «dans la pauvreté de la crèche, Dieu nous a enseigné beaucoup de choses sur la dignité de la vie humaine. Nous sommes donc blessés et préoccupés par cette façon d'agir des institutions qui évitent le débat, raisonnable et démocratique, sur la protection de la vie, le premier droit de l'homme». «Il existe une hiérarchie normative qui a été violée par l'imposition de ce Protocole de la part d'un seul ministre, ce qui s'oppose à la Constitution nationale, au Code civil et aux autres règlements qui protègent la vie dès la conception», estime l’épiscopat argentin.

«Ce que le parlement national n'a pas légiféré à l'issue d'un débat démocratique, qui prévoit également un débat public dans tous les secteurs et toutes les institutions, vient d'être défini par un protocole inapproprié», s’indignent les évêques d’Argentine, qui formulent enfin un vœu: «Que personne ne soit privé du droit de vivre dignement et d'avoir une famille, un credo et de connaître le bonheur».

Merci d'avoir lu cet article. Si vous souhaitez rester informé, inscrivez-vous à la lettre d’information en cliquant ici

20 décembre 2019, 12:16
Précédent
Mars 2025
lun.mar.mer.jeu.ven.sam.dim.
     12
3456789
10111213141516
17181920212223
24252627282930
31      
Suivant
Avril 2025
lun.mar.mer.jeu.ven.sam.dim.
 123456
78910111213
14151617181920
21222324252627
282930