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Le camp de réfugiés de Moria, sur l'île grecque de Lesbos, en septembre dernier Le camp de réfugiés de Moria, sur l'île grecque de Lesbos, en septembre dernier 

En Grèce, l’Église catholique au bord de l’asphyxie financière

Depuis 2009 et le début de la crise économique en Grèce, les finances de l’Église catholique souffrent de la hausse des prélèvements de l’État. La pastorale des migrants constitue, elle aussi, un défi majeur… et coûteux. L’archevêque d’Athènes, Mgr Sebastianos Rossolatos, déplore cette situation qui fragilise tous les diocèses de Grèce.

Adélaïde Patrignani – Cité du Vatican

L’Église grecque n’a pas été épargnée par la crise économique. À partir de 2009, les dirigeants du pays «ont commencé à imposer de nouvelles taxes pour payer les dettes, des taxes aussi sur les revenus de l’Église», auxquelles se sont ajoutées «de nouvelles taxes sur les édifices», explique Mgr Sebastianos Rossolatos. «Et alors qu’avant nous versions à l’État seulement 3,6% de nos entrées, aujourd’hui nous lui donnons 48% des revenus des diocèses», poursuit l’archevêque d’Athènes. Une situation qui a considérablement affaibli l’Église catholique de Grèce, car la baisse des revenus s’est accompagnée d’une hausse des prix.

Des fidèles qui s’appauvrissent

À la différence du clergé de l’Église orthodoxe, les évêques et les prêtres catholiques de Grèce ne sont pas payés par l’État. Ils n’en reçoivent pas non plus de pension de retraite. Tout dépend des ressources existantes et des dons des fidèles. Mais ces derniers sont, eux aussi, victimes de la crise économique. «Les fidèles sont devenus pauvres et leur contribution est faible, et les pauvres sont en augmentation».  C’est donc avec peine qu’ils contribuent «aux besoins des paroisses» ; la Caritas des diocèses a quant à elle du mal à «faire face à la réalité tragique de tant d’indigents grecs et d’immigrés», constate Mgr Rossolatos.

Comment financer la pastorale des migrants ?

Les immigrés sont un autre défi pour l’Église grecque du point de vue financier. «Nos diocèses étaient avant presque autosuffisants pour assurer la pastorale des 50 000 fidèles, mais pas pour la pastorales des 150 000 migrants, au moins, qui s’y sont ajoutés», selon l’archevêque d’Athènes. Les nouveaux venus sont dispersés dans toute la Grèce, «et pas seulement dans les villes et les îles où se trouvent déjà des paroisses catholiques et des prêtres». Par conséquent, il faut construire des églises ou louer des locaux pour en faire des lieux de culte… «mais nous n’avons l’argent ni pour louer autant de locaux, ni pour soutenir les prêtres qui rejoignent la diaspora pour trouver et servir les catholiques», s’inquiète le président de la Conférence des évêques de Grèce.

Avec Sir

 

 

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29 novembre 2018, 17:30
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