Le Pape invite à prier pour les enfants privés de soins médicaux dans le monde

Delphine Allaire – Cité du Vatican

Prier pour les enfants qui n'ont pas la possibilité de se soigner: malades, blessés, là où il n'y a pas de médicaments, pas d'hôpital, pas de médecins ni d'infirmières. «Souvenons-nous d'eux, soyons proches d'eux!», a souhaité le Souverain pontife de 88 ans devant les enfants patients de l’hôpital pédiatrique de Silésie. Des bambins «courageux», «témoins d’espérance» pour les adultes comme ceux de leur classe d’âge. Selon l'ONU, deux tiers des enfants dans le monde n'ont pas de protection sociale. 

Les preuves d'amitié

En venant à la rencontre des petits patients polonais, le Pape de 88 ans confie «avoir ressenti une joie» dans son cœur, car les enfants permettent toujours «de se donner mutuellement de l'espérance et de l'amour». Dans son salut, le Souverain pontife a affirmé les considérer comme «des signes d'espérance», car «Jésus est présent» en eux, lui qui «a pris sur lui nos souffrances». «Nous pouvons nous unir à lui quand nous souffrons», a garanti François aux petits enfants, estimant que pareil acte est «une preuve d’amitié».

Les enfants, amis du Pape

«Quand on est vraiment ami, la joie de l'autre est aussi ma joie, et la douleur de l'autre est aussi ma douleur. Vous aussi, vous êtes ses amis, et vous pouvez partager avec lui les joies et les peines», a relevé le Pape, évoquant «l'amour et la présence constante des parents», «le sourire aimable et tendre des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes» comme autres preuves afin que les enfants ne perdent pas leurs rêves, ni leurs espérances. «Vous êtes des amis», leur a lancé François, souhaitant qu’ils offrent parfois leurs prières et leurs souffrances aux intentions du Pape. 

Le Pape a souhaité organiser un premier sommet mondial consacré aux droits des enfants, le 3 février prochain au Vatican, en présence de plusieurs responsables gouvernementaux.